Enduit sans erreur

Bernard m'a confié une mission de confiance : enduire tous les murs qui ne seront couverts ni de carralage, ni de bois, ni de plâtre.
Presque rien dans un chalet en bois, direz vous !
Et bien je n'en suis pas si sure !

En attendant Bernard me fait confiance mais ... pas trop quand même !
Mais peut être suis-je mauvaise langue ? C'est sans aucun doute parceque nous devons finir la cuisine au plus vite qu'il m'a demandé de commencer par le mur qui est derrière le frigidaire ... !

Meubles d'époque

Les premiers arrangements de la cuisine sont en cours.
Nous avons acheté les meubles Ikea que je ramène petit à petit de Lyon, à chaque voyage.
Quand on dit que Ikea se monte tout seul, c'est vrai (cf article du 22/04) mais de là à dire qu'ils se posent tout seul c'est une autre histoire !
Je crois n'avoir jamais vu un meuble Ikea intact chez nous. Bernard en retaille toujours une partie. Ici il s'agit de laisser la place pour les tuyaux de l'évier au fond meuble.

Tir de canette

Le week-end de pentecote a été l'occasion de remettre la main sur une vieille tradition familiale (coté Giet) : le tir à la carabine (à plombs bien sur !).
La version 2007 est beaucoup plus moderne avec les canettes de Ice tea !

Ceux qui me connaissent depuis longtemps (le collège dirons nous !) se rapelleront certaines soirées d'hiver à tirer sur les glaçons du toit d'en face avec mon copain Christophe (étonnemment madame Simond n'a jamais bien compris pourquoi son bardage était pourri lorsqu'elle l'a refait 10 ans plus tard !!) ou les affrontements avec les colonies de vacances qui venaient aux Contamines.
Je n'en dirai pas plus ... mieux vaut ne pas réveiller les vieux secrets de de villages ! . (n'est-ce pas Jean François ?)

Petit peuple de l'herbe

Louise a toujours eu l'oeil pour apercevoir les petites bêtes.

En outre, elle semble avoir hérité de son grand père le sens de l'image.

Voici donc ce que lui inspiré la "bête à bon dieu" rencontrée à coté de la maison.

Au passage, pour les curieux, noter l'excellent n° de mai 2006 de la revue la salamandre consacrée à ce petit coléoptère qui, le saviez vous, se regroupe à plus de 2000 m d'altitude pour hiberner par milliers et ne redescend en plaine qu'au printemps pour se nourrir et pondre.

Tapia 2

Les travaux vont bon train au fond du jardin.
Eloi a commencé une cabane dans "l'arbre plein d'avenir" (cf article du 25/02 ) et Louise y a ajouté sa contribution en construisant un 2ème étage ce dernier week-end.

J'ai cependant modifié légèrement mon jugement concernant "l'avenir" de cet arbre. Je crois qu'il ne faudra pas trop traîner pour profiter de cette superbe maison avec vue sur les vaches car étant donné le nombre de clous qui ont été utilisés dans l'aventure (en fait ce sont des pointes à charpente qu'ils ont pris !) il y a de fortes probabilités que l'arbre en question ait du mal a s'en remettre !

Cette honorable Verne avait pourtant résisté à 2 générations de Maillet, mais là où les enfants feige passent (descendant directs des de Rotz, chevalier de Guillaume le conquerant) , les arbres trépassent !

Coiffés au poteau

Certains d'entre vous ont peut être remarqué les commentaires parfois piquants des bretons (Anne et Christophe de Bretagne comme nous les appelons à la maison).

Il faut savoir qu'ils sont non seulement des contributeurs actifs du blog, mais également des contributeurs du développement de la tapia puisqu'ils nous ont offert le premier de nos livres sur les principes de construction durable (c'était il y 3 ans alors que nous n'avions pas encore dessiné la première esquisse de Tapia)

Ils étaient eux même dans les travaux et nous nous étions alors moqués en leur annonçant que nous finirions la salle de bains avant eux !.
Alors bien sur, ils se n'ont pas résisté ... .

Voici leurs propos de ce jour avec les photos associées :


"Oyé bonnes gens,
Vous qui n'arrêtez pas de nous narguer avec votre chalet, voici quelques photos de notre superbe salle d'eau, enfin terminée ... Après quelques frayeurs de petites fuites d'eau à l'origine indéterminée, nous oublions l'année nécessaire à faire cette grande pièce."



Bon, d'accord, vous nous avez gratté sur la salle de bains, mais ... la terrasse ... ? Est elle terminée ?
On en parle le 25 août ? autour d'un grillade !

Douche de Bernard

S'il y a une pièce ou Bernard a refait les plans 45 fois, c'est bien la douche du bas !
Son rêve d'avoir une grande douche ou il pourrait enfin se tourner sans se cogner n'est pas loin de se réaliser.

Le carralage est fait (et Jean François Monard a souffert avec le bizot du mur !), il ne manque plus que la pomme de douche, et le faux plafond en bois avec un spot encastré et peut être aussi .... l'eau !
Bref, les bretons ont été plus rapides !

Bois dormant

Le bois avance.

Bernard vient tous les jours couper quelques planches et recouvrir quelques murs des chambres ou de l'escalier.

Nous avons opté pour des planches de différentes largeur allant du 15 au 21 cm. Elles sont rainurées pour bien s'emboiter, et les coupes sont nickels !

Bientôt tout le premier étage sera fini. Ce devrait être sympa et cosy.
Voici les premieres impressions

Premier repas

Maintenant que nous avons investi dans un Barbecue, nous pouvons déjeuner dans nos propriétés !

la table de françoise, le barbecue pour les grillades et un saladier pour les légumes et le tour est joué.

L'ami coco, copain d'Eloi, était de la fête pour cette première et nous a préparé la sauce de salade.

Evènement historique

Ce Dimanche 13 mai 2007 est à garder en mémoire dans l'histoire de la Tapia.

C'est ce jour que nous avons accueilli le barbecue tout neuf, premier investissement stratégique de la Tapia et que nous l'avons testé.

Un Barbecue Weber, à gaz, d'une taille suffisante pour faire griller côtes de boeuf et brochettes d'agneau.

Nous avons bien failli cependant nous retrouver sans repas car j'ai passé la matinée pour trouver un détendeur à adapter sur la bouteille de gaz (et les dimanche de mai, on n'a pas bien le choix à Megève pour s'approvisionner !!)

Nous nous sommes régalés avec des cuisses de poulet grillées et des merguez et avons hâte de vous faire partager notre acquisition.

Passage cycliste

Ce Dimanche de mai nous avons reçu la visite de Gilou et de son beau frère.
Ils revenaient d'un tour en Vélo pour se mettre en appétit.
C'était d'ailleurs un tout petit tour de rien du tout, ils n'avaient fait que l'aller/retour jusqu'à Magland (environ 60 km) (d'habitude ils partent à Annecy par Bonneville et reviennent par les gorges de l'Arly ou le col des Aravis !)

Bref, on les voit sur cette photo fort intéressés, par la cuve de récupération d'eau et le procédé de filtration mis en place.

Il faut savoir que Gilou est le conseiller technique oculte de Bernard ayant lui même fini son chalet il y a moins d'un an !

Le tuyat, l'arbre du bon voisinage

Dans la saga des panneaux solaires (voir les post du 30/04, et du 7/01), une nouvelle étape est franchie : le lieu d'implantation du premier lot de 10 m² est défini et les supports béton on été coulés

Après concertation avec Olivier Conseil (notre cousin chauffagiste) et évaluation de la marche du soleil dans le ciel de la Tapia, nous les avons tournés un "chouillat" Sud Ouest afin qu'ils profitent le plus lontemps possible de soleil d'hiver.


Avec une pente à 60°, cela fait quand même 1m80 de haut une fois posé !

Je crois que les tuyat sont des arbres qui poussent assez vite, m'a t'on dit , et font de jolies haies coupe vent (et coupe vue !).

Avé César ... de Coetto

Le platier a fini son office. Monsieur César de Coetto a fait un super boulot.

Si nous ne voulons pas avoir l'impression d'habiter dans une boite en sapin, il faut varier un peu les revêtements intérieurs.

Nous avions bien pensé, pendant un moment, avoir quelques murs recouvert de soieries lyonnaises mais les tissus, ... de nos jours, ... sont d'un commun ... ! Donc nous avons opté pour le plâtre de César dans l'entrée et le premier escalier !

Drôle de bête !

La grande découverte du week-end pour Eloi et son copain Coco a été la débrousailleuse.

Une bête bizarre que l'on croise peu dans les jardins de la forestière.


Mais avant de s'en servir il a fallu la remettre en route après 1 an d'inactivité et cela a été l'occasion de faire un peu de mécanique.


Les garçons ont tout démonté, tout nettoyé, ne se sont pas trop couverts d'essence, et ont fait repartir la bête (au grand dam des voisins sans doute ...)

Histoire de rivets

Le harnais de la débrousailleuse a vécu.

A Megève, on ne rachète pas ! On répare !

Y compris les vieux harnais.

L'occasion d'apprendre à faire des rivets avec un marteau sur un coin de pierre.

Bien aussi passionnant que le dernier jeux sur Internet !

Massacre à la débrousailleuse

Après avoir tout démonté et nettoyé, le grand moment est arrivé : utiliser la bête.

Les mauvaises herbes n'ont qu'à bien se tenir car les 2 artistes sont déchainés.

Quel bel engin que voilà ! : ça fait du bruit, ça coupe tout, ... 10 fois mieux qu'une mitraillette en plastique !

Nous aurons un mal fou à les arréter le dimanche à 13 heures (nous n'allons pas commencer à nous brouiller avec tout le voisinage qui fait la sieste !)

La Poya de la Tapia

Nous n'avons pas emménagé et pourtant nous avons déjà notre Poya.

Au fait, pour les ceuces qui ne sont pas du coin, et après la Tapia, vous allez maintenant apprendre un autre mot savoyard : la Poya

En fait c'est le nom des peintures traditionnelles de haute Savoie (et Suisse) qui représentent des scènes de la vie des montagnes et de la ferme.

Ces tableaux, peints à l'huile et sur bois, sont traditionnellement situés au dessus de l'entrée des fermes comme un signe de bienvenue dans une maison ou règne prospérité et bonheur.

Nous c'est plutôt en face de la cuisine et c'est en live !

Curieusement, une recherche sur Internet m'a donné trés peu d'information sur les poyas

Un artiste de Morzine en fait une bonne définition : http://www.montagnart.net/

Une artiste suisse a également fait un blog mais on voit qu'elle domine nettement mieux ses pinceaux que l'informatique ou même la photographie : http://tcheskel.blogspot.com/

Première table

La terrasse ... on en rêve (surtout avec l'arrivée du beau temps) mais elle reste virtuelle pour l'instant.

Alors pour comencer à lui donner un début d'existence, nous avons commencé par une table que nous sortons au grès de nos besoins.
Petite... certes, mais quand même !

En fait c'est un emprunt à Françoise (la soeur de Bernard) car, comme le garage des Berthelets regorge de vieilleries déposées là par toute la famille en attendant d'en faire quelque chose, nous avons simplement changé le lieu de stockage !

Une affaire de famille

Les habitués du blog (ils ne sont pas si nombreux !!) auront sans aucun doute remarqué que nous y voyons beaucoup plus souvent Eloi que Louise en pleine action !

Rassurez-vous, nous sommes bien dans une affaire de famille avec un soutien actif de tous ses membres. Le type d'investissement est simplement un peu différent selon les acteurs !

Pour preuve notre dernier week-end à Megève : Eloi ayant réussit à se faire inviter chez un copain pour échapper à la corvée, Louise, qui ne pouvait pas se défiler éternellement (son dernier séjour doit dater de début mars !), avait opté pour la formule "amener un copain"(Eric, le petit ami en date).

L'apport de nos ados aura été substantiel : ils ont monté un meuble Ikea (à l'envers !) puis ils ont joué au morpion avec les restes du carton d'emballage (que, du coup, je n'ai pas pu récupérer pour protéger les sols !).
Je me demande, tout compte fait, s'ils ne sont pas plus efficaces lorqu'ils vont se balader dans le village à manger des crèpes ? !

Et pourtant, Louise fait bien partie des enthousisastes et partage notre vision d'un Tapia pour s'y retrouver avec les copains. Pour s'en convaincre il suffit d'aller voir sur son skyblog (voir le blog de Louise)

Et sous cet angle ?

Véronique nous fait part (en vers s'il vous plait !) de son point de vue (plongeant), d'un matin de printemps.

Un matin, de bonne heure,
Une rosée fraîchissante
Sur mes tulipes ravissantes
Se dessine votre demeure...

Les Tulipes de véronique sont effectivement ravissantes mais je n'en dirais pas autant de nos abords !
Je te promet, Véronique, qu'on va bientôt y remédier pour ne plus te polluer la vue.