31 octobre 2006

La piscine ? ... on y pense !




Une piscine dans une maison de vacances (ou même une résidence principale) c'est toujours sympa. Cependant, ça coûte cher à construire et encore plus en entretien.
En outre, dans un endroit comme Megève, à 1 200 m d'altitude, le nombre de jours d'utilisation dans l'année n'est pas très élevé.
Alors, nous nous sommes dit que plutôt que de faire une piscine, nous pourrions plutôt nous tourner vers une baignade biologique.
Après tout, c'est cohérent avec le reste du projet et cela peut être un élément décoratif pour ne pas dire un jardin aquatique.

Le principe est trés simple : il s'agit d'un espace paysager, aménagé pour la baignade, et dont le maintien de la qualité de l'eau est assuré par la gestion de l'équilibre biologique du milieu naturel (oxygénation de l'eau, gestion des types de bactéries présentes, du ph, de l'apport en phosphates, suivi de la flore et de la faune ..).

Il existe 2 type de "piscines biologiques" : les piscines à proprement parler (bassin conçu pour la baignade et dont l'épuration de l'eau est fondé sur une gestion du milieu naturel à travers une zone de lagunage) et la baignade aménagée (il s'agit plus d'un étang dans lequel une zone sécurisée de baignade a été organisée pour ne pas abimer la flore et la faune locale).
Quoiqu'il en soit, nous avons encore un peu de temps pour affiner ce projet !

En attendant il existe de très bons ouvrages sur le sujet et des sites d'informations à condition de parler un peu anglais et allemand : en effet, le grand développement de ce type de baignade a lieu en Allemagne, en suisse et en hollande (les valeurs écologiques sont beaucoup plus développées dans ces pays du nord de l'Europe !).
Pour ceux qui voudraient s'intéresser au sujet j'ai identifié un trés bon bouquin : "les baignades écologiques" de Léopold Franck aux éditons "Jardins et Décors aquatiques".



Talents cachés

Une illustration qu'il fera bon vivre à la Tapia grâce à l'environnement des hommes (et des femmes) : nous voici attablés pour l'apéro sur la terrasse de la ferme de Pierrrot et Véronique, admirant les oeuvre de Véro en peinture ou poterie.
Je précise que nous sommes à quelques jours de la Toussaint. Qui a dit que la seule saison pour visiter Megève est l'hiver sous la neige !

Coucou


Nous n'avons pas les canapés mais on se voit déjà en train de vous accueillir chez nous !
Voici Bernard, Eloi et Louise, accoudés à la fenêtre du salon, en train de vous saluer lors de votre arrivée.
Je vous promets que d'ici là nous aurons nettoyé les abords !

28 octobre 2006

Lumière d'automne

Une contribution de véronique Maillet (nos cousins voisins!) à ce blog.
Elle a plein de talents cachés dont celui de faire de la photo et de la peinture.
Elle me fait donc passer de nouveaux points de vue qui sont consultables sur l'album photos (lien à droite) et grâce à elle nous profitons de la lumière d'automne sans même nous déplacer !
Merci Véro !

24 octobre 2006

Du nouveau dans le voisinage !

Je viens d'être informée de l'arrivée d'un nouveau voisin.
Je n'ai pas toute l'information et laisse la responsabilité des propos suivants à Véronique Maillet qui m'a envoyé le mail ci-après : "Je vous présente nos nouveaux voisins... bonnes têtes, avenants, très gentils, mais un peu bruyants à certaines heures !!!
(Toute ressemblance avec une personne de notre entourage n'est que pure coïncidence... et ne serait que fortuite) Allez, bonne semaine ;o)) Bises".
Heureusemnent il n'y que le bruit qui nous rapproche. Ca me rassure, pendant un moment j'ai cru que c'était les oreilles !....

Autre point de vue

Pierrot et Véronique habitent dans la ferme au dessus de nous (nos voisins cousins !)
Il ont donc un tout autre point de vue sur la Tapia et suivent le travaux de haut !
Voici une photo prise début septembre à la fin de la charpente par véronique.
Désolée Véro, je sais, il manque le sapin !
Nous sommes en dessous de tout dans la poursuite des traditions, nous avons oublié cet élément essentiel dans le déroulemennt de la constrution d'une maison.
Mais Je pense qu'on doit pouvoir réparer ça : le sapin peut être pas (maintenant la maison est couverte) mais le champagne qui va avec certainement (si le temps se maintien, le WE du 1er novembre devrait s'y préter)

23 octobre 2006

Quand les poireaux racontent l'histoire


Un chalet c'est sympa, mais s'il est situé au coeur d'une zone commerciale ou en plein centre ville, on n'y trouve pas le même plaisir à y séjourner.
Pour la Tapia, c'est top !

Environnement naturel : tip top ! Il est au milieu d'un grand champs dont l'essentiel est agricole donc non constructible.

Environnement humain : encore plus top ! Le lieu est hitoriquement le coin des Maillet. la maman de Bernard(Didi !) et son frère André y ont passé leur enfance.

La ferme natale est au sommet de la butte occupée par Pierrot et sa famille. Derrière c'est le chalet de Guy et au dessus la maison de Marie Claire.
Donc tout autour de nous ne vivent que des cousins avec qui on s'entend bien (ça pourrait ne pas être le cas !!)


Et cet environnement prend tout son sens avec le potager : 3 générations de maillet y ont fait pousser des carottes (mieux que le label bio je vous l'assure !) . Il n'y a pas si longtemps on y voyait encore Didi et sa belle soeur (Yvonne) gratter les pommes de terre et arracher les poireaux. Maintenant c'est la génération suivante avec Marie Claire.

Cela pose cependant un problème, je ne suis pas certaine que nous saurons relever le défi des salades => Louise on compte sur toi, parce que pour moi c'est un peu tard.
Et on compte aussi sur les cousins pour nous faire découvrir les bienfaits de l'ortie que ce soit en cuisine (la soupe avec les jeunes pousses est parait'il trés bonne) ou au potager (Marie Claire me certifie que c'est un super fertilisant)

22 octobre 2006

Avec les fenêtres ça change !

Les fenêtres sont maintenant posées. Nous voilà donc "hors d'eaux, hors d'air".
Hors d'air, ça reste à voir car il y a bien encore quelque trous à boucher !
Lulu a donc fini son boulot (il commençait d'ailleurs bien à piaffer) et le travail d'isolation intérieure va pouvoir commencer dès mardi avec Bobo et poyette.

Au passage, notez la vue assis à la table de la salle à manger (enfin... le coin salle à manger) : vu comme ça c'est clair, le garage du Berthelet n'est pas génial (on comprend pourquoi le voisin rale !) => Nous allons peut être devoir lancer les plantations dès cet automne avec 2 ou 3 sapins en bordure de terrain.

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15 octobre 2006

Ossature Bois, c'est simple !

Un chalet en ossature bois, c'est simple dans son principe !
Des poteaux entre lesquels on glisse des planches. A la fin on découpe des trous pour les fenêtres !

Nous en sommes à cette dernière phase et Bernard et Lulu ne sont pas toujours d'accord !

Il faut dire que Bernard doit avoir 25 cm de plus que Lulu, alors évidement, ils n'ont pas la même notion de la hauteur de fenêtre ! Quand Lulu trouve ça bien, Bernard admire le chambranle de la fenêtre et quand Bernard admire la vue, Lulu (et moi) avons le menton qui pose sur le rebord de fenêtre !
Alors bien sûr nous subissons quelques grognement de Lulu obligé de recouper pour que ça tombe juste.

Moi ce qui m'inquiète, c'est à quoi va ressembler le chalet ? Car à force de découper et de recouper les murs pour mettre les fenêtres à la bonne hauteur, je ne voudrais pas que nous nous retrouvions avec un chalet à trous et à rustines !


Grands volumes au premier étage


Le plancher du premier est maintenant terminé. Les volumes des pièces du premier tiennent leurs promesses.
Un grand dortoir en façade, lieu de vie pour les jeunes.
2 autres chambres et une salle de bain avec vélux.
Un escalier bien clair.
Le tout sous une belle charpente.

La seule question que l'on peut se poser : comment ne pas se manger le poteau en arrivant en haut de l'escalier un peu rapidement !... mais on devrait arranger ça !

Certains travaillent, d'autres regardent !

C'est pas le tout, mais il faut bien de temps en temps dégager toutes les chutes de bois générées par le chantier.
De quoi faire cuire des côtes de boeuf dans la chéminée pour les 3 ans à venir.
Tous le monde s'y met, mais certains ont plus d'endurance que d'autres !

Quand Bobo se prépare

Après Lulu, voilà Bobo !
La première phase n'est pas terminée (chalet hors d'eaux, hors d'air) que déjà Bobo prend son élan.
Il va, avec l'ami Poyette, etre responsable de notre confort à tous puisque ce sont eux qui vont réaliser(entre autres choses) l'isolation des paroies intérieures.

Première réunion de chantier avec Bernard ce 08 octobre pour se mettre d'accord sur les besoins en matériels.

Bien entendu les parents Giet sont en visite dominicale.

Premières plantations


L'automne arrive.
Il est un peu tôt pour décider du lieu d'implantation des arbres fruitiers et des haies de sapins mais nos jardiniers en herbes veulent absolument sauver le bulbe qui a passé l'été sur le balcon à Lyon (et dont la fleur a fini 2 fois de suite coupée en deux par le lapin dans un acès de curiosité gastronomique !)
Le test de survie va se dérouler près du ruisseau.
RDV au printemps pour savoir si ce bulbe aura résisté aux vaches du voisin, au gel de l'automne, à la neige de l'hiver, à la faim des campagnols ...

02 octobre 2006

Nucléaire contre effet de serre - que des bobards !

Contrairement aux idées reçues les systèmes de chauffage électrique (convecteurs, planchers chauffants ...) ne sont pas, et de loin, parfaitement non polluants.
Certes sur le lieu d'utilisation ces équipement n'émettent aucun gaz à effet de serre. Mais il n'en est pas de même quand il s'agit de produire l'électricité qui les alimente.

En effet, en France, l'electricité d'origine nucléaire représente 82 % de la production. Mais non seulement cette électricité génére des déchets nucléaires que les techniques actuelles ne permettent pas de rendre inactifs et dont l'entreprosage présente un risque énorme pour des dizaines de génération mais en plus le chauffage électrique, du fait d'une demande saisonnière, nécessite le recours à des centrales thermiques génératrices d'importantes emmissions de CO2.
Plus d'un tiers de l'electricité nécessaire au chauffage électrique est ainsi produite par les centrales thermiques au fioul lourd ou au charbon dont le rendement par rapport à la consommation d'énergie primaire est de 30 à 35 % alors que celui d'une bonne chaudière individuelle est de l'ordre de 85%.
Et n'entre pas dans ce calcul la consommation d'énergie nécessaire au raffinage et au transport du pétrole vers les centrales ni la pollution visuelle engendrée par les pilônes à haute tension.

Résultat : utiliser un chauffage électrique en hiver émet plus de CO2 par kwh qu'une chaudière au fioul, au propane ou au gaz naturel.
Ajoutez à ceci le besoin grandissant d'électricité pour faire tourner les climatiseurs en été et vous constatez que décidement le nucléaire contre l'effet de serre ce n'est que des bobards !

Un dernier point à soumettre à votre réflexion : les réserves avérées d'uranium dans le monde sont légèrment inférieures à celles de gaz ! (Année 2075 contre 2085 pour le gaz naturel et 2045 pour le pétrole !)

Conclusion : les modes de chauffage globalement les moins polluants sont le chauffage au bois et le chauffage solaire avec appoint au gaz naturel ou au bois
Et c'est ce que nous avons choisi à la tapia !